Cet été j’ai exposé en Loire Atlantique, lors d’un marché de l’art et de l’artisanat. Cela se passait à Quimiac (Mesquer), un village au bord de l’eau. Je vous fait un petit retour sur cet évènement.
Marché de l’art et de l’artisanat
La journée s’est très bien déroulée. Une bonne organisation et une ambiance très décontractée. Le marché se déroulait sur une grande rue qui va de l’office du tourisme à la mer. Autant dire qu’il y a eu du passage. Le temps était avec nous, aucune goutte au contraire du reste de la semaine. Mais le temps incertain a quand même fait reculer une dizaine de vendeurs.
Les exposants étaient variés, des peintres, des céramistes, des artisans… Certains faisaient du crochet, de la couture, du recyclage, des parfums, ou des huiles essentielles. Ma voisine d’en face a eu beaucoup de succès avec ses filtres à café lavables. À ma droite une formatrice en arts vendait ses créations réalisées sur des matériaux récupérés.
Pour ma part, j’avais amené quelques céramiques, gravures, peintures et croquis. Les gravures ont eu beaucoup de succès. J’avais placé les peintures et croquis dans des porte-vues afin que les gens puissent les manipuler sans les abimer. Je réitèrerait cette méthode.
Si nous n’avions pas de pluie, le vent soufflait un peu. J’avais quelques cadres posés sur des minis chevalets qui ont fini à plat. Et mes gravures accrochées à des fils n’ont pas cessées de tourner sur elles-même. Mais je n’ai pas eu de dégât ce qui est le principal.
Un marché sans histoire
C’était une première pour moi de tenir un stand sans un autre créateur, et cela s’est bien déroulé. Il faut avouer que les gens étaient très respectueux. Les exposants pouvaient quitter leurs stands sans se faire voler. J’ai vu aussi quelle taille de stand me convenait à surveiller.
J’ai pu discuter avec plusieurs personnes. Certains ont trouvé que mon style ressemblait à celui d’un proche. D’autres ont trouvé des liens avec Picasso. J’ai aussi discuté technique. Mais le plus surprenant c’est que la majorité voulait regarder sans que je leur parle. Heureusement j’avais mon carnet pour m’occuper tout en surveillant mon stand.
Pour finir
C’était donc une bonne expérience, dans un environnement sécurisé. J’ai pu faire le point sur le matériel dont j’avais besoin pour ce genre d’évènement, et ce que je pouvais vendre. Si je me trouve dans la coin l’année prochaine, je réitèrerais l’expérience. En attendant de me retrouver sur un salon, vous pouvez acheter mes œuvres sur ma boutique ou en me contactant.