Booster sa motivation en cinq pratiques

Article sur le manque de motivation et comment y remédier

Un problème (presque) obligatoire

On a tous affronté ce problème un jour ou l’autre : le manque de motivation. Dès l’enfance, lors de notre scolarité pré ou post bac par exemple. Mais à ce moment là, le couperet de la note nous menaçait et suffisait généralement à nous motiver.

Pour ma part, une date buttoir c’est ce qui marche le mieux, je n’ai pas le choix alors je le fais. Mais c’est ma façon de fonctionner. J’ai rencontré beaucoup de personnes qui n’y étaient pas sensibles.

Maintenant se pose le problème de travailler de chez soi en menant des projets personnels. Je vais vous parler de cinq actions que j’ai mis en place pour me remotiver quand j’en ai besoin (et qui m’aident quotidiennement dans mon organisation).

1. Les listes

Une double page pour organiser sa semaine et avoir de la motivation.

C’est un grand classique. Maintenant avec l’arrivée du Bullet journal, on parle de to do list. Mais cela reste une technique de base de l’organisation. On m’a offert ce Bullet Carnet, mais j’utilise sinon un agenda assez grand.

Pour ma part, cela me permet de vider mon cerveau. Je pense à une tache à effectuer, je le note et je laisse de la place dans mon cerveau pour autre chose.

Je note à la fois des envies et idées créatives, et à la fois les taches obligatoires de la vie courante (machines, courses, rdv…). Puis j’organise jour par jour mon emploi du temps. J’ai une liste générale dans laquelle je pioche si j’ai du temps et que je ne sais pas quoi faire.

Une double page pour organiser son mois et avoir de la motivation.

Le point négatif c’est de ne pas finir sa liste, ou de la voir se rallonger. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai toujours des choses à faire. J’ai trouvé un moyen de rendre la liste positive à la fin de la journée. J’écris ma liste au crayon gris, et quand les tâches sont effectuées, je les repasse en couleur. Je note aussi le temps que je passe pour chaque tâche. Ainsi à la fin de la journée je vois tout ce que j’ai réalisé et la durée de mon temps de travail.

C’est gratifiant de constater ce que l’on a accompli et non ce qu’il reste à faire. Noter la durée me permet aussi de mieux gérer mon temps de travail.

 

2. Les routines

On entends parfois que la créativité nait de l’imprévu. Mais lorsque l’on parle du travail quotidien à effectuer, la routine peut vous aider. En effet, quand vous mettez en place des routines, vous libérez votre cerveau pour le reste (comme pour mes listes). Vous lui permettez à tel moment de se consacrer à l’administration et à tel autre moment à la création. Ou par exemple vous commencez tous les matins par 30 min de dessin pour vous échauffer. Vous serez alors plus performants que si tous les jours vous faisiez quelque chose de différent.

Seamine pour organiser la semaine et avoir de la motivation.

Pour moi par exemple, c’est d’aller sur les réseaux sociaux après le repas de midi. J’essaye de ne pas (trop) m’en occuper avant. À la fois ça me coupe la journée,  et à la fois c’est le moment où l’attention baisse. La création est plus difficile à ce moment là, alors que surfer sur internet ne demande pas de grand tonus.

De la même façon, j’essaye de prévoir une fois par semaine ce que je vais poster sur les réseaux et de le programmer (je l’explique dans cet article). Le reste de la semaine je n’ai que de la veille à faire et ajouter quelque chose si besoin. Ainsi je n’ai pas besoin d’y penser tous les jours.

J’utilise un semainier de chez Season Paper qu’on m’a aussi offert. Et de manière écologique, je me sers des deux côtés. En exemple une semaine que je n’ai pas eu le temps de programmer. Résultat, j’ai moins publié.

 

3. Les défis

Il y a régulièrement des défis sur Facebook ou Instagram pour stimuler sa créativité. Un des célèbres défis sur ces deux plateformes est Inktober. Cela vient de la contraction entre octobre et ink qui veut dire encre. J’en parlerais plus dans un article.

Le principe de ces défis est de dessiner selon un thème puis de partager sur les réseaux en associant un #. Cela permet de se faire connaître auprès d’une communauté. Non seulement vous vous forcez à dessiner, ça vous donne des idées, mais ça permet aussi de découvrir d’autres personnes. Et inversement, des gens vous découvrent.

Vous pouvez aussi vous donner des défis. Par exemple, j’essaye tous les ans de faire un calendrier de l’Avent et j’envoie une carte par semaine. Vous pouvez décider de réaliser un dessin par jour ou de prendre un temps d’écriture quotidien par exemple comme Samantha Bailly  et son défi sablier.

 

4. Les récompenses

Enfant, vous entendez souvent que si vous êtes sages pour telle occasion, vous aurez une récompense. Vous pouvez appliquer ce principe à votre travail. Vous vous dites, je bosse deux heures puis je fais 30 min de lecture /je regarde une série /je joue à un jeu… Cela rappelle un peu l’école avec la récompense de la bonne note.

En fait cela fait appel à une forme d’intelligence. Vous en avez peut-être entendu parler avec le test des bonbons. Des enfants sont dans une pièce. Un adulte leur donne un bonbon chacun. Ils peuvent soit le manger tout de suite, soit attendre dix minutes et en avoir un deuxième. Ceux qui attendent ont développé une forme d’intelligence de réflexion sur le futur et d’anticipation.

Mais des fois c’est l’effet inverse qui me motive. Je me dis maintenant je dessine et le reste je verrai plus tard. En étant dans l’instant présent, ma motivation est plus forte. Je suis dans ce que je fais et non dans l’anticipation d’autre chose. Ça aide aussi quand vous avez une dead line et peu de temps pour la tenir.

 

5. Le travail à plusieurs.

Pour certains le fait de montrer son travail, d’en discuter est une source de motivation. Ce n’est pas une perte de temps. Cela permet au contraire d’avoir un point de vue extérieur et de progresser. Vous pouvez partager un bureau ou un atelier. Ou vous retrouver pour dessiner (par exemple avec le groupe urbansketcher).

Et avec le numérique c’est encore plus facile. Un appel vidéo, audio, un chat, un partage de photo est tout de suite très facile. Bref même en travaillant en solitaire, vous pouvez interagir avec d’autres. Et si c’est régulier, vous n’aurez pas envie de ne rien avoir à monter, donc vous travaillerez. Bon c’est un peu culpabilisant, vous avez aussi le droit de ne rien faire.

 

La motivation, selon les gens, selon les jours

La motivation fluctue. Certains se mettent des règles. D’autres cherchent de la compagnie. Pour ma part je me sers de tout ce que je vous ai expliqué mais en alternant. Selon les jours (et parfois les moments de la journée) vous ne ressentez pas la même chose. L’important est d’apprendre à vous connaître pour trouver les méthodes qui vous conviennent.

Chaque personne est différente, alors, vous qu’est-ce qui vous motive ?